Bonsoir Gilbert
Lorsque j’étais jeune , nous avions un chat. Quand ma mère faisait les courses pour la famille, elle demandait quelques abats ( du mou) pour notre animal de compagnie au boucher du quartier, ce jour là c’était la fiesta pour le chat. Les autres jours, nous partagions si je puis dire notre assiette avec les déchets et parfois de très bon déchets que nous lui laissions. En fait rien n’était perdu.
Un jour, lorsque les grandes surfaces sont apparues, au rayon boucherie les animaux avaient leurs morceaux choisis dans un emballage. Et puis c’est devenu un véritable commerce, une rangée complète d’aliments pour animaux de compagnie. Un commerce juteux basé sur les déchets, pas besoin de rajouter une taxe sur un produit qui fait le meilleur du benef, ça devrait déjà etre reversé mais penses-tu ! D’autres ont trouvés le filon, clinique, toilettage et j’en passe pour animaux de compagnie...
Que faut-il en penser ! Il faudrait effectivement faire dans le même alignement, une allée entière dédié au quart monde, une allée avec rien. Une allée à traverser avec sa boite canigou en se demandant dans quelle poche bien remplie ça va tomber.