— Les races existent, nous disent nos yeux.
— Les races n’existent pas, affirme Albert Jacquard, qui aurait vu cela grâce à des microscopes auxquels nous n’aurons jamais accès.
Mais, dans l’un et l’autre cas, qu’est-ce que ça change à notre vécu quotidien de gens obligés de côtoyer des voisins qui nous été imposés par des circonstances indépendantes de notre volonté ?
Est-ce que les odeurs dûment constatées par un président de la République en exercice, sont moins surettes ? Et les bruits moins lancinants ?
A-t-on davantage envie de partager notre biotope avec vingt familles maghrébines et quinze familles subsahariennes ?
Les réponses sont : Rien. Non. Non et Non.
Alors, dans le fond, toute cette querelle sur l’existence ou l’inexistence des races humaines est plutôt vaine, en ceci qu’existence ou inexistence, cela ne change strictement rien à rien.