"La presse bourgeoise nous chante chaque jour, sur tous les tons, la valeur et la portée des libertés politiques, des droits politiques du citoyen" : suffrage universel, liberté des élections, liberté de la presse, de réunion,etc. Voilà à quoi se réduisent les soi-disant libertés politiques : liberté de presse et de réunion, inviolabilité du domicile et de tout le reste ne sont respectées que si le peuple n’en fait pas usage contre les classes privilégiées. Mais le jour où il commence à s’en servir pour saper les privilèges, toutes ces soi-disant libertés sont jetées par-dessus bord". Prudhon Pierre joseph.
La démocratie existe pour ceux qui appartiennent aux classes favorisées et tire profit du travail d’autruis. Pour les autres, ceux qui n’ont que leur force de travail à vendre pour vivre, la démocratie est un mirage.
Comment peut-on parler de démocratie dès l’instant où le citoyen qui franchit le seuil de son employeur est considéré comme quelqu’un qui n’a pratiquement plus aucun droit (surtout depuis la casse du code du travail) puisque la relation patron/salarié est basée sur un rapport de force. Est-ce vraiment une démocratie lorsque les individus ne sont "citoyens" qu’en dehors des heures du travail salarié ?