" notre cerveau reptilien, ce cerveau qui, venu des tréfonds de notre origine animale, nous pousse à nous battre pour être le plus fort " avez vous fort justement résumé, Robert,
En effet, toute idée de croissance absolue en découle directement. A vouloir absolument accélèrer à tout prix, surtout dans le virage que l’on est en train de négocier, on provoque immanquablement une force centrifuge qui éjecte systèmatiquement tous les plus faibles. Plutôt qu’une croissance digne de la grenouille qui veut se faire plus grosse que le boeuf, ne pourrait on pas viser une stabilité relative qui garantirait aux élèves en retard de ratrapper les meilleurs ?
La croissance absolue génère l’inégalité qui élargit le fossé séparant les deux extrèmes mondiaux. Nous sommes actuellement les plus forts parce que nous piétinons les plus petits que nous, et cela, alors que nous avons besoin d’eux... !