Cher Robert Branche, si l’homme n’avait pas eu, durant des centaines de millénaires, son cerveau reptilien, vous ne seriez pas là pour écrire cet article. Cette part du cerveau reste quand même garant de la vie, et, quoique vous en pensiez, c’est le 21 d’atout.
Je trouve le billet d’Attali, base de votre article, puant de parti pris en faveur des exactions, que dis-je, du génocide perpétré par Israël, que vous tentez très maladroitement de pondérer au même coefficient que les grandes menaces contemporaines que vous citez en début de votre article.
Cette manière de faire est d’une profonde malhonnêté intellectuelle, car si les grandes menaces qui pèsent sur l’humanité actuelle sont effectives, et reveillent - grand bien lui fasse - le cerveau reptilien, il ne faut pas pour autant étendre ce registre en y mettant des choses qui n’ont rien à y faire, sinon tout le monde va y sauter. Et donc s’ "il est de la responsabilité d’un « vrai intellectuel » de ne pas tomber sous le coup de ses propres « émotions » et de savoir les dépasser", commençons par laisser chaque chose à sa place, et ne pas mélanger les torchons et les serviettes.