Une petite anecdote. Je gère un petit journal web sur la vie locale de mon quartier. A l’occasion d’un événement pouvant avoir à terme des conséquences très fâcheuses, j’ai rédigé une page sur ce sujet et je l’ai signalée au quotidien régional. Pas de réaction. A l’occasion d’une mise à jour, je leur ait écrit à nouveau en incluant dans mon courrier le complément. Le quotidien l’a publié dans le courrier des lecteurs, sans signaler le site.
Je considère donc qu’il y a un black-out de ce journal pour ne pas inviter ses lecteurs à aller chercher des informations locales sur la Toile.
Maintenant je le sais. La prochaine fois que je rédigerai une telle page, j’en enverrai le contenu à la rédaction du journal sans même signaler l’existence de la page Web, cela augmentera sensiblement mes chances d’être publié.
L’intervenant précédant a tout a fait raison d’insister sur l’aspect « historique ». C’est ce qui distingue les « vrais organes d’information de la génération Internet » - ceux qui gardent leurs historiques disponibles - et les autres qui sont venus sur Internet à reculons.
Ceci étant dit, la critique est facile, mais il y a des paramètres économiques... Ne sont-ils pas contournables ? Plutôt que de se retrancher dans un bunker comme le fait l’industrie du disque, ne vaut-il pas mieux ouvrir les vannes et vivre différemment ?
Am.