Sami Benméziane. Autre Julien Coupat
"Sami Benméziane était parmi les manifestants évacués de l’inspection académique. Il est poursuivi pour rébellion. Son comité demande la relaxe.
Depuis son interpellation, en juin, son affaire est devenue celle de nombreux syndicalistes, élus, militants associatifs... Sami Benmeziane, instituteur à Basse-Indre, comparaîtra devant le tribunal correctionnel le 23 février. Il lui est reproché d’avoir blessé le doigt d’un policier au cours de l’évacuation de l’inspection académique occupée par quelque 500 manifestants, en juin. Des faits qu’il conteste aujourd’hui."
« Vu la violence de l’intervention policière, chacun de nous aurait pu être à sa place », martèle son comité de soutien, fort de près de 500 adhésions. Et d’une pétition de 25 000 signatures. Les militants dénoncent ce qu’ils estiment être une tendance à « la criminalisation du mouvement social ». D’ici au 23 février, annoncent-ils, « on va faire le maximum de bruit autour de l’histoire. On veut la relaxe. Le but n’est pas de faire pression sur le juge. Mais de lui signifier que 25 000 personnes pensent qu’elles auraient pu se retrouver dans cette situation. »