Dans tout Etat de droit, qu’il y ait non-respect de présomption d’innocence, bavures policières, mises en examens et inculpations abusives, c’est indéniable mais ce n’est pas la règle, même si parfois le "Pouvoir" s’en empare à son profit, pour calmer l’inquiétude de la population ou faire diversion à d’autres préoccupations sociales :
" L’absence d’éléments matériels permettant de poursuivre les inculpés n’est pas niée, mais la nécessaire prévalence des faits est renversée au profit de la primauté de l’image construite par le pouvoir. "
Oui, peut-être que la prévalence des faits est renversée ... ?
Cependant titrer votre article : "Julien Coupat, prisonnier politique" me semble très abusif et excessif dans un Etat de droit et un pays démocratique. En effet, Julien Coupat n’est pas privé de liberté en raison de ses opinions politiques, mais bien pour des actes illégaux qu’il est censé avoir commis, que les accusations portées contre lui soient fondées ou non ... Pour ma part je ne vois rien de "Politique" dans cette affaire, même si récupération pour le "Pouvoir" il y a. Ce pouvoir serait-il de "gauche", que cela ne changerait probablement rien à l’affaire.
Merci à l’auteur pour cet article !