Je me souviens d’un livre qui décrivait de manière très pertinente les mécanismes politique et l’économie politique.
Lorsque les milieux dirigeants souhaitent affermir leur pouvoir contre le peuple, de peur qu’il ne se forme une opposition qui ne les mette en danger, sentiment qui leur est inspiré d’autant plus fortement que la crainte qu’ils éprouvent d’être renversé est plus considérable, situation qui survient lorsque leur pouvoir est illégitime, il n’y a pour eux que deux moyens de contenir le peuple dans la servitude où il se trouve :
- Le premier est d’instaurer dans l’appareil d’État une police politique ou une armée chargée de mener la répression, et fonctionnant en engrenage avec un service de renseignement, et donc d’utiliser la force ;
Ceci est difficilement possible dans une démocratie comme la notre.
- Le second moyen, et c’est bien celui ci qui a été choisi pour nos sociétés, c’est de déchirer le peuple, d’y semer la discorde, afin de le désunir, de rompre sa solidarité, de le diviser de telle manière à lui ôter toute capacité à s’unir et à former une opposition politique organisée. C’est pour cette raison que les milieux dirigeants s’efforcent d’inciter le peuple au multiculturalisme, afin d’essayer de le désunir. Une importante propagande, qui est diffusée et relayée par tous les médias, s’est élaborée tout autour de ce thème. Historiquement, cette propagande est apparue d’abord aux États-Unis, dans les années 1960, puis de là, elle s’est répandue ensuite partout dans le monde occidental...
Les buts de la propagande donc, sont indirects ; la violence en elle-même, si cela était possible, ne serait pas recherchée, c’est la désunion qui est souhaitée, et non les autres effets de la violence.
A côté des dissensions qu’elle engendre, cette propagande a aussi un autre effet intéressant qui mérite d’être mentionné. Lorsque dans une communauté, les hommes sont habitués à la violence et se sont pervertis jusqu’à devenir individualistes, ils augmentent leurs besoins ; leur tendance à l’égoïsme accroît leur inclination à consommer.