« Le 20 avril, Carrefour avait annoncé que son ancien PDG, évincé en février dernier en raison des mauvais résultats du groupe, toucherait 29 millions d’euros de compléments de retraite, en plus de ses indemnités de départ (plus de neuf millions d’euros), ce qui aboutirait au chiffre de 38 millions d’euros. Pour Daniel Bernard, il y a eu, dans cette affaire, “la stricte application des conditions existantes auparavant” : d’une part le versement d’une indemnité de départ en échange d’une “clause de non-concurrence”, d’autre part les conditions de sa retraite, “deux choses distinctes que l’on amalgame et qui, additionnées, donnent les chiffres qui circulent et qui n’ont aucun sens.” » Le Nouvel Observateur 29 avril 2005