Je reviens sur ce que j’ai dit plus tôt. Les grossesses précoces (et non pas prématurées comme j’ai dit auparavant) ont toujours été un fléau en Angleterre. Il ne s’agit pas uniquement de précocité sexuelle, mais aussi d’un problème d’échecs scolaires, et malheureusement de déterminisme social. Je lisais dans les journaux que le père du petit garçon, il n’y a pas d’autres mots, avait neuf enfants, mais ne vivait pas avec lui ou sa mère. Les adolescentes en échec scolaire se retrouvent dans une situation où elles n’ont aucun avenir auquel elles peuvent aspirer. Il est simpliste de parler des allocations, ou du logement auquel elles auront droit parce qu’elles ont un enfant. C’est une incitation mais pour beaucoup d’entre elles, l’objectif est de se créer un but dans la vie. Sans se rendre compte qu’elles recréent les conditions qui les ont conduites à l’échec scolaire, et ont piégé leurs parents dans la pauvreté.