.............on ne faisait pas systématiquement de ces migrants des victimes quoi
qu’ils fassent et quoi qu’ils disent. On ne parlait pas alors de
« discrimination » ni de « stigmatisation » bien qu’une certaine dose de
xénophobie ou de racisme pouvait parfois se manifester à leur encontre,
ces deux phénomènes de rejet étant de partout et de tous les temps.
Quant à l’« incinération » des voitures, des poubelles, des écoles et au
caillassage des forces de l’ordre et des pompiers, c’était alors des
choses impensables.