Il est évident que dans ce cas assez extrême, l’église catholique cohérente dans sa morale s’est ridiculisée. Il n’empêche que Jean Paul a béatifié une italienne dont la grossesse si difficile ne laissait que le choix entre le décès de la mère et celui de l’enfant, la mère choisissant sa propre mort pour préserver la vie de son bébé.
Le cas présent stipulait que ni la mère (de 9 ans) ni les bébés ne pouvaient être sauvés.
La radicalité de la prise de position de l’évêque brésilien est en contradiction avec la préservation de la vie chère à l’église catholique.
Cependant, est-il nécessaire de jeter une telle opprobe sur cette institution morale regroupant 1,2 milliards de baptisés, d’autant plus qu’elle ne fait que proposer une morale, qui n’a pas force de loi, contrairement à la morale républicaine ? Au lieu de risquer le schisme, elle préfère couler gentiment.