Cette fin d’article sur Bashung est une diversion inopportune du reste de l’article, une sorte d’hommage maladroit ...
Ceci dit, il est temps que l’industrie de masse creve. La musique, comme d’autres formes d’art, ne doit pas servir de pretexte a l’existence d’industries de masse inutiles, polluantes et abrutissantes, qui ne profitent au bout du compte qu’a une minorite parasitaire. En bref, cette industrie ne vaut rien.
La musique, ca se joue, ca s’interprete, c’est une relation des musiciens a l’audience, une communion temporaire qui va au-dela de la communication codifiee traditionnelle, c’est un rappel atavique de la communication non-verbale de nos ancetres lointains. Qu’est-ce que vaut la pertinence du business-as-usual dans ceci ? zero.
Je suis musicien, compositeur, interprete, etc. Je ne gagne rien financierement a pratiquer ces activites. Je les partage volontiers. Je me fous des droits d’auteurs. Ces derniers n’ont ete concus que comme mesure de securite financiere car nous vivons dans un systeme completement debile, base sur le paradigme du fric et de la propriete privee (je ne suis pas coco non plus). Ces droits d’auteurs sont completement bafoues par ceux qui se sentent frustres de ne pas obtenir quelque chose pour rien, c’est une gueguerre sans fin entre les fournisseurs qui avec le temps ont tendance a s’imposer comme les seuls a fournir quelque chose, et les consommateurs qui avec le temps se sentent roules par les fournisseurs officiels et tentent de les gruger.
Alors pour repondre a l’article, ce qu’il faut voir, ce n’est pas la mort du showbiz, mais quelque chose de plus profond, les signes avant-coureurs de la mort d’un paradigme qui a entretenu l’evolution de la societe depuis des siecles. Ce n’est pas encore completement evident pour bcp et ca peut meme encore preter a sourire a l’heure actuelle. Qui vivra verra.