Mais moi je ne conteste pas que ce texte soit une création personnelle de Céline. Tout n’est pas collectif, et quand bien même il peut exister une propriété collective. En tout cas, je n’aime pas quand quelqu’un recopie intégralement un de mes articles sans me citer. Et pas seulement sous pseudo et sur AV... : dans le monde scientifique, il est d’usage normal d’attribuer la p(m)aternité d’une idée à quelqu’un.
Il y a toujours bien deux sujets différents : le droit d’auteur, qui est quelque chose de plus vaste que le droit au pognon, et la possibilité d’en tirer des revenus, comme le droit de reproduction, qui n’en est qu’un aspect. Il est vrai que la liquidité de l’information, supérieure à celle de l’argent, interdit un marché de l’information structuré par transactions. Donc nous en viendrons fatalement à des systèmes forfaitaires. Si tout le monde les utilise, on est dans un système fiscal plus ou moins apparent, et je reposerai alors la question de cette manière : tant qu’à avoir un mécénat public, n’est-il pas une bonne chose qu’il s’appuie sur les goûts du public ?