Une étude menée par l’UNAF (Union nationale des associations familiales), publiée ces jours-ci, et intitulée « Modes de garde : vécu et attentes des parents et futurs parents », fait ressortir sans surprise que « la recherche d’un mode de garde est un combat » et que les démarches à effectuer auprès des communes, des centres communaux d’action sociale et/ou des structures elles-mêmes, sont ressenties comme « un véritable parcours du combattant ».
Elle montre aussi que les structures collectives (crèches...) sont préférées, dans les zones urbaines, aux assistantes maternelles qui suscitent de craintes chez les parents (question de confiance). L’agrément délivré à l’assistante maternelle par le président du conseil général n’est pas ressenti comme une garantie suffisante. Toutefois, les parents qui sont obligés de recourir à ce mode de garde (zones rurales) s’en disent satisfaits. La présence d’un relais d’assistantes maternelles (RAM) est perçue comme rassurante, la mise à disposition du local par la mairie engendrant chez les parents l’idée que cette dernière « surveille » les assistantes maternelles.
Les inconvénients des crèches (bruit, fatigue, risque accru de maladies) sont minimisés ou ignorés des parents qui ne remettent en cause que la fermeté des principes éducatifs du personnel des crèches ou du règlement intérieur.
Les modes de garde collectifs autres que les crèches publiques souffrent d’une forte méconnaissance chez les parents. Les crèches parentales sont peu connues et font l’objet d’une certaine méfiance, du fait de la présence de parents « non spécialistes ». Les entreprises de crèches (structures privées à but lucratif) sont, elles aussi, peu connues et souvent confondues avec les crèches d’entreprises. La garde partagée à domicile est perçue comme contraignante. Seules les crèches d’entreprises sont très bien perçues et présentées souvent comme « la solution idéale ».