Pour être un observateur proche et attentif de la musique en France depuis plus de vingt ans, je peux vous garantir les assertions de l’autreur :
1/ Le nombre d’éditeurs phonographiques est passé dans la période d’une bonne centaine aux quatre actuels, ceux-ci profitant de la mâne qu’ont été la hausse du niveau de vie, le progrés technologique du CD et les aides tels que la taxe pour copie privée.
2/ Pendant le même temps, la distribution passait de quelques centaines de disquaires à quelques centaines de super-marchés et deux/trois chaines de magazins spécialisés.
3/ Logiquement, l’offre s’est appauvrie, tant en diversité qu’en qualité. Je stigmatise souvent les compilations, best of, resorties de fonds de catalogue, fausses stars de la TV et autres produits pur studio à la mode du moment.
4/ Quand on observe, même un peu, la scène hors industrie, les artistes démontrent d’une créativité et d’une qualité d’un très bon niveau sans aucune baisse dans le temps.