« Dommage que je ne puisse retrouver un article faisant partie des archives du Monde et remontant à environ soixante ans (je ne me souviens plus de la date), et décrivant l’immigration des Italiens dans les mêmes termes employés aujourd’hui pour décrire l’immigration « basanée ». »
C’est un infâme mensonge ! A l’époque existait une liberté d’expression qui a été complètement étouffée pour complaire aux basanés en question.
« Avec les mêmes images de la fin d’une civilisation, d’une crise identitaire etc. etc. Les immigrés changent mais les arguments restent les mêmes. »
Seulement à l’époque ils étaient infondés puisque les parentés culturelles entre de souche et immigrés étaient bien réelles, qui ont joué un rôle fondamental pour aboutir à l’intégration, puis en deux ou trois générations, à l’assimilation.
Avec les allogènes, il en va tout autrement. Quarante ans de présence, au lieu de rapprocher les communautés, les ont séparées davantage. Ce qui me fait dire qu’il y a deux mouvements à l’origine du refus de l’autre : la peur quand on ne le connaît pas, le rejet quand on le connaît trop bien.
C’est le second mouvement qui est à l’origine de l’exode des « de souche » loin des banlieues qui n’étaient pas encore sensibles, mais en passe de le devenir.