Soral évolue dans le temps. À son crédit, une critique percutante des médias et du système, l’idée de la réconciliation black-blanc-beur (« l’après-Front »), la dénonciation de la fausse menace fasciste en France (largement instrumentalisée par Mitterrand à l’époque) et enfin, son engagement récent qui a obligé le lobby-qui-n’existe-pas à sortir du bois et à montrer ses méthodes. Je dois admettre toutefois que, contrairement à l’auteur, je me suis peu intéressé à Soral avant le PAS. Mais les bonnes idées sont toujours bonnes à prendre, d’où qu’elles viennent.