C’est une très bonne chose, d’avoir montré qu’il n’existe pas d’informations fiables permettant d’affirmer que les élections iraniennes ont été entachées d’irrégularités. Encore faut-il ajouter que c’est le doute qui doit prévaloir, et non la conviction inverse.
Nous en faisons l’expérience à chacune de nos élections, en France : il y a toujours des irrégularités, des plaintes par centaines, et des condamnations (la dernière, il y a quelques jours, invalide l’élection du Sénateur Dassault (UMP) à la mairie de Cormeille en Essonne). Dans une démocratie normale, toutes les élections donnent lieu à des irrégularités, qui font l’objet d’instructions et de jugements des tribunaux administratifs.
Il serait étrange d’en venir à prétendre qu’en Iran, un pays qui compte 70 millions d’habitants, il est impossible que se produisent des irrégularités électorales. « 646 » cas serait un score normal, à la française. Reste à savoir quel sera le sort judiciaire des plaintes. Il faut une bonne séparation des pouvoirs, dans une démocratie.
On voit bien en quoi, j’espère, l’article de Philou017 n’est pas tout à fait neutre.