Au fil d’une promenade, sur les trottoirs de nos villes, lorsqu’il nous arrive, de croiser une de ces déjections canines, qui contribuent hautement à caractériser notre beau pays, nous ne perdons pas notre temps à expliquer à l’étron qu’il offense la vue et l’odorat.
On passe son chemin, considérant que l’abjection de l’objet est à la mesure de l’ignominie indécrottable du propriétaire du chien.
Il en va de même en politique. La France serait encore plus belle, grande et forte si les Français n’avaient un goût immodéré pour ceux qui les déservent : Louis XV « le bien aimé » Napoléon I « sauveur de la Patrie » Boulanger « le brav’général » Pétain « le sauveur de la France au nom du sacré coeur ».
Cet atavisme s’est-il modéré dans le dernier demi-siècle ?
Que faire se plaindre éternellement ou passer on chemin ?
Si vous voulez des trottoirs propres, éviter d’y mettre vos chiens ou acceptez d’en ramasser les merdes.