La filière sucre
La consommation locale de sucre représente 8000 tonnes, or la majorité de la production est réservée à l’exportation. Le sucre roux, brut, fabriqué en Guadeloupe, arrive soit à Marseille, dans une grosse multinationale appelée Saint-Louis Sucre, raffinerie de la Générale Sucrière, soit en Alsace dans une raffinerie du groupe Bernstein.
Ce sucre est raffiné, blanchi, puis expédié sur les marché européens, profite au raffineur et au distributeur, mais pas au planteur guadeloupéen ni à l’industriel sucrier guadeloupéen . On ne retrouve donc pas la valeur ajoutée dans l’économie guadeloupéenne. Le planteur est payé sur la base de quantité de sucre qu’on a pu tirer de sa canne mais pas sur la valeur ajoutée qu’elle génère.
L’impact de l’industrie cannière sur l’économie guadeloupéenne pèse en réalité, en termes macroéconomique, plus que ce qu’elle représente, au sein de l’agroalimentaire , en pourcentage de PIB(rappelons que sur les 3,5% du PIB que représente l’agroalimentaire, la part de l’industrie sucrière n’est que de 1,1%)