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ministère des Affaires étrangères israélien aurait mis sur pied une
équipe clandestine spéciale de travailleurs rémunérés dont le travail
consistera à surfer sur l’Internet 24 heures sur 24 pour propager des
informations positives sur Israël.
Le soutien passionné à Israël qui s’exprime dans les sections
interactives des sites Internet, forums, chats, blogs, Twitters et
Facebook, n’est peut-être pas ce dont il a l’air à première vue.
Le ministère des Affaires étrangères israélien aurait mis sur pied une
équipe clandestine spéciale de travailleurs rémunérés dont le travail
consistera à surfer sur l’Internet 24 heures sur 24 pour propager des
informations positives sur Israël.
De jeunes Israéliens férus de l’Internet, surtout des soldats
fraîchement diplômés et démobilisés dotés de compétences linguistiques,
sont recrutés pour jouer le rôle de surfeurs ordinaires, tout en
propageant la ligne gouvernementale sur le conflit du Moyen-Orient.
"Pratiquement, l’Internet est un théâtre d’opérations dans le conflit
israélo-palestinien, et nous devons être actifs dans ce théâtre, sans
quoi nous allons perdre", dit Ilan Shturman, le responsable de ce
projet.
L’existence d’une « équipe Internet de combat » est apparue au grand jour
depuis qu’elle a été inscrite dans le budget du ministère des Affaires
étrangères cette année. Près de 105.000 € ont été réservés à une
première phase de développement, et un financement supérieur est prévu
pour l’an prochain.
L’équipe sera sous l’autorité d’un vaste département qui traite de ce
que désigne le terme hébreu « hasbara », officiellement traduit par
« explication publique » mais qui signifie plus couramment « propagande ».
Cela inclut non seulement le travail des relations publiques
gouvernementales mais des questions plus secrètes que traite le
ministère avec une cohorte d’organisations privées et d’initiatives qui
font la promotion de l’image d’Israël dans la presse, à la télévision
et en ligne.
Dans une interview accordée ce mois à The Calcalist, un journal
d’affaires israélien, M. Shturman, vice-directeur du département
hasbara du ministère, a admis que son équipe travaillerait
clandestinement.
« Nos gens ne diront pas : »hello, je suis du département hasbara du
ministère des Affaires étrangères israélien et je voudrais vous dire
ceci". Et ils ne s’identifieront pas non plus nécessairement comme
Israéliens, dit-il ; ils parleront comme des surfeurs et des citoyens,
et écriront des réponses qui auront l’air personnelles mais seront
basées sur une liste préparée de messages développés par le ministère".
Rona Kuperboim, chroniqueuse pour Ynet, le site d’information israélien
le plus populaire, a dénoncé cette initiative, disant qu’elle indique
qu’Israël est devenu « un Etat doté d’une police de la pensée »........
etc