Dès le début de l’article, je me suis dit qu’on avait vu la même série policière ce week-end dans laquelle un docteur mystifiait ses patients atteints du SIDA selon le principe que le SIDA n’existerait pas vraiment ou du moins, et c’est bien là le plus choquant, que dans certaines populations dites à risque.
Les drogués, le tiers-monde, les homosexuels,etc...
Que le SIDA ne soit qu’une forme aggravée de l’infection par le VIH, c’est possible mais certains des arguments employés me révulsent et me donnent la nausée.
C’est exactement le même qui a été tenu par les instances politicienne et les banques du sang aux Etats-Unis lors de la découverte du VIH/SIDA : seuls les pédés sont malades, pas de quoi s’affoler.
Dire que seuls certaines populations sont susceptibles d’en mourir, c’est renier les milliers de morts chaque année.
C’est un discours creux car c’est confondre une personne à risque et une personne dont le comportement est à risque.
Et franchement ça tourne en rond, et c’est faire feu de tout bois : on meurt des complications du SIDA, liées aux maladies opportunistes, pas du SIDA lui-même.