Il est symptomatique de constater, sur ce fil, que les réactions des défenseurs de l’islam, n’accordent, finalement, à la femme que le statut régressif qui lui est imposé par la religion, sous couvert de dénonciation des méfaits que lui aurait causé la « société marchande ».
On peut lire, par exemple, sous la plume d’Abdelkader, ceci :
" la lutte pour la sécularisation du monde n’a qu’un objectif détruire
les religions pour l’imposition totale de l’ordre marchand,le fric, le
sexe et le plaisir comme seule voie de salut.«
On ne doute pas une seconde que le statut de la femme soit, chez les musulmans, un statut d’égalité avec les hommes : au niveau des salaires, des tâches ménagères, de la liberté de se rendre dans les lieux publics, de disposer de sa sexualité, etc, etc...
Il faut vraiment prendre les gens pour des gogos, et ne jamais être allé dans un pays musulman, pour avancer ce genre de fadaises.
Les religions ont toujours confiné la femme dans un statut d’infériorité, leur fermant un tas de domaines, et limitant leur pouvoir d’autonomie, et de liberté ; il faut être d’une sacrée mauvaise foi et sacrément mensonger pour prétendre le contraire.
La seule chose à faire est de laisser le soin aux femmes elles-mêmes de décider de leur statut et de leur liberté d’action. Si elles peuvent le faire en accord avec les hommes, tant mieux, sinon ce sera à elles de l’imposer contre toutes les contraintes liées tant à la »marchandisation" de leur image, qu’à la régression due aux religions.