Bonjour Gilles Bonafi. Je n’ai pas assez de mots pour faire l’éloge cet article. J’y souscris avec enthousiasme.
Je voudrais rebondir sur deux ou trois points. Vous écrivez : « le capitalisme du XXe siècle a capté notre libido et l’a détournée des investissements sociaux. Je peux ajouter qu’il a fini par nous formater au travers du fétichisme de l’objet ».
Et Edouard Glissant dit : « Le libéralisme économique préside tous les imaginaires ». (Phase trois du capitalisme : l’économie du savoir)
Vous écrivez : « Ce « psycho-pouvoir » qui permet de fabriquer notre conscience collective est le seul qui soit véritablement à détruire car « la vérité seule est révolutionnaire. »
Et Boris Vian disait : « N’importe quoi, sauf la vérité. Il n’y a que ça qui ne se vend pas. » Hélas !
Enfin sur ceci : « Sur le plan mathématique (…) ceci est illustré par la loi de Pareto (…) qui démontre que les revenus se répartissent toujours selon une loi mathématique décroissante d’allure exponentielle. »
Permettez moi d’ajouter : En corollaire, plus l’économie monde au sens de Braudel est vaste, et plus les revenus supérieurs sont considérables. Et ceci expliquant probablement cela
Pour finir, une question si vous voulez bien : Que pensez-vous de la taxe Tobin et de ses chances d’être mise en œuvre un jour ?