Poussé par une haine indigne d’un chef d’état, Sarkozy prend d’autant plus de risques qu’il a, hier soir, désigné au tribunal les « coupables » qui doivent être châtiés. Il encourt de ce fait le risque d’être désavoué par l’opinion si les juges réussissent à préserver leur indépendance et prononcent une relaxe au profit de Villepin.
Cette affirmation de culpabilité, non reprise par Ferrari et Pujadas, écoeurants de servilité, est un scandale de très grande ampleur. Non seulement Sarkozy n’a pas l’élégance de laisser le procès se dérouler dans la sérénité, mais il se conduit en chef de bande convaincu d’avoir les magistrats à sa botte.
Ce type est un tout petit bonhomme dont la mesquinerie exacerbée prend le pas sur la conduite digne des affaires. C’est pitoyable !