Dommage de vouloir jouer aux anti-politquement corrects quand il s’agit ici de toute autre chose.
Tout d’abord il faut savoir que Mitterrand a choisi de ne dévoiler son côté sombre qu’après le délai de prescription afin d’être sûr de ne pas être poursuivi.
Ensuite cette théorie de flatter celui qui se met à nu devant nous sous prétexte d’authenticité et de courage est aussi monstrueuse que les actes eux-mêmes commis. Car la dénonciation de ses propres turpitudes - qui entre parenthèses fait et vendre et se pâmer les intellos - ne changent en rien celles-ci sinon en démontrent l’impunité de celui qui les a commises. Cela n’aurait de valeur qu’après repentance et peine subie et exécutée. Le tourisme sexuel sur mineurs est une tragédie et ceux qui la pratiquent sont des monstrueux coupables.
Enfin il ne s’agit pas là de morale du sexe (sauf en cas de mineurs) mais de morale de l’esclavagisme. Un être qui se flatte d’être un esclavagiste profitant de la pire misère humaine pour assouvir ses plaisirs n’est qu’un être immonde. Dans des émissions de télé il raconte même comment il choisit comme une bête au marché un jeune éphèbe par un numéro qu’il porte comme ses co-esclaves à la main collé à l’aine. Mitterrand choisit un corps numéroté ! C’est tout simplement honteux.
L’art n’excuse pas tout, ni la culture, ni l’intelligence.