Bonjour Cosmic, Gazi et nombre d’autres qui se reconnaîtront,
Peut-être ne faudrait-il pas tout confondre.
Effectivement, si on condamne Mitterrand pour sa pédérastie ’sublimée’ en littérature faudrait-il aussi vouer aux gémonies les Montherlant, Genet, Matzneff et tant d’autres. Et ne pas oublier, encore une fois, que notre hyper-sensibilité en matière de pédophilie est un courant très récent.
Mitterrand mérite-t-il d’être poursuivi pour tourisme sexuel ? Là encore c’est une autre affaire.
Mais voilà, ce qui fait scandale c’est qu’iul est ministre, et qu’en tant que tel il a volé au secours de Polanski fort imprudemment.
La responsabilité dans l’affaire est-elle seulement la sienne ? Ou bien n’incombe-t-elle pas à notre système qui permet au président de la République de nommer qui bon lui semble, selon le principe du bon plaisir, sur recommandation d’amis/femmes/associés. Connaissant le tempérament de Sarkozy, il est fort à parier qu’il ne s’est pas abîmer dans la lecture des émois pédérastiques de l’impétrant. On peut reprocher à Sarko beaucoup de choses, mais certainement pas le goût des ’jeunes garçons’.
En revanche, si chaque nomination ministérielle devait être approuvée par le Parlement au terme d’une ou de plusieurs journées d’entretien en public, m’est d’avis qu’on aurait vite fait de renvoyer Mitterrand à sa Villa Médicis.
Dans l’affaire précise qui nous occupe, la faute se trouve carrément du côté de l’exécutif. Car on voit mal Mitterrant refuser le post en disant, ’désolé, mais comme je suis un méchant pédéraste, je ne saurais prétendre à de telles responsabilités’.
Peut-être serait-ce l’occasion de rappeler à un gouvernement dit ’de Droite’, que le choix d’incarner ostensiblement une moralité soixante-huitarde (sérial-divorcés, ’première dame’ au passé sulfureux, pédéraste motoire) n’est pas sans danger. Et nuit sensiblement à l’image.
Sur le fond, d’accord avec certains intervenants qui trouvent bien hypocrite de se demander si un ’garçon’ ou un ’jeune garçon’ est mineur. Les touristes sexuels n’exigent pas de consulter la carte d’identité de leurs proies avant de passer à l’acte. Mais inversement aussi, faut-il le rappeler, dans de nombreux pays, les USA par exemple, il n’y a pas de carte d’identité. Et on peut même s’offrir le luxe d’identités multiples.