Déjà posté sur l’autre fil... Quelques rajouts...

Quand Durant- Durand flanqué de Dupont et Dupond, orchestre « La haine » ou l’« apocalypse » de Kasovitz, lieutenant improbable du général Bigard, celui qui confond les burnes et les burettes ou les pipes et les sous-papes, c’est la France profonde qui se noie à 23h59 dans les brumes de sa fantasmatique collective.

Je vous passerez le long processus qui nous à mené à cette pure régression sociale et intellectuelle, ce degrés-zéro du débat où le « trouble » citoyen se voit amputé de sa pensé cartésienne et scientifique, et sa conscience Copernitienne réduite à celle du star-systéme psy-show académique.
De la quête du chaînon manquant nous sommes passé à celle du maillon faible.
« La haine » du faible et du simple d’esprit : l’empire déçus leur appartient...
La haine est centrale dans le processus qui nous est imposé. La haine est centrale dans le supposé contrôle de la fission du corps social. La haine était centrale toute au long de « l’objet du scandale ».
Les lois du « Marchais » changent mais les méthodes restent :
 « Taisez-vous Kasovitz !!!! »
Voilà bien l’objet d’un Scandale, Georges !!! 
(Bush... ? Pére... ? Fils... ? La revanche d’Elkabach ... ? Au nom de l’archipel Goulag... De Guantanamo... ? Au nom des victimes... D’Afghanistan... ? D’Irak... ? Au nom de la démocratie et de l’état de droit... Celle de la fraude électorale et du patriot-act... ?)

La haine toute au long de l’émission. En apéritif, meurtre de Star du PAF avec garde chasse supposé coupable, en cavale, l’"homme le plus recherché de France" balancé par son ex-chatte-early qui s’essaye à la plume, en compagnie d’un journaliste qui nous prouve que la profession sait, quand elle le veut, faire des enquêtes poussées dans la recherche du glauque et de l’anecdotique.
Nous sommes le « tribunal Populaire ».
Durand pose la question : « Coupable ? Ou non-coupable ? » L’affaire n’est pas encore jugée... Mais, nous sommes le « jurys populaire », craché, juré !!!

Sans haine et sans crainte, nous levons la main droite...

C’est donc alourdi de nos responsabilités guillotinesques et de notre complicité de jurais de cours d’assise que nous abordons le procès des « chroniques de la haine ordinaire » de Stéphane Guillon. Le procès du tribunal des « flagrants médires » pour être plus juste à la mémoire de Pierre Desproges.
Un truc se concluant par : " Le théâtre classique me verrait bien finir en Néron, dans un remake de « Paris brûle-t-il » sauce « tour-infernale ».
Le joueur de grosse caisse veut donc se mettre à la lyre...
Arrêt sur image, « la » citation, et « la » petite musique dramatique qui accompagne la « prise de risque » de notre cascadeur par procuration, pourfendeur de handicapés...
Mais à vouloir péter plus haut que son cul, on finit souvent asphyxié... Ce doit-être le syndrome génétique de Neuilly. Que les lycées de colombe aillent en paix... Le cran dans la poche !
Même « la denrée » ne s’y est pas laissé prendre...
Jacques Villeret dans la « Haine » et la prise de choux... Une odeur de soufre venait d’envahir le studio. Un inconscient parfum soucoupiste titillait la truffe du Léon...

Kasovitz et Bigard pouvaient rentrer en scène, le public étaient mûre.

Guillaume Durand briguait dit l’auteur de l’autre article d’Agoravox, le poste d’animateur le plus fade du PAF ?
Vous trouvez vraiment ? Plutôt lourd sur les épices, non, avec ses petits pavillons yankees qui défilent avec Ben Laden, façon shushis ?
Et nos deux professionnels des plateaux tombent dans le panneau et se mettent en colère... Vous avez dit professionnalisme ???
Durand laisse faire la foire d’empoigne... Tout ce passe comme voulu et prévu. La haine se met inexorablement en place. Mathieu Kasovitz croise ses bras tatoués sur sa poitrine.
Le mal est fait.

Dans cette affaire les pièges sont si grossiers, si énormes et les incohérences si nombreuses que personne de « respectable » ne daigne les voir et les prendre en considération.

Vous avez dit désespérant ? Ca tombe bien, c’est fait pour ça... Il a du bobo Léon, pauvre Léon qui bande au néant.
Cars la défense de Durand et de ses deux complices me parait personnellement haineuse et bien désespérée dans la recherche d’une bonne conscience. A cause de la tectonique des archives, les éléments souterrains cachés sous les couches de mensonge et de manipulations finissent toujours par sourdre...
C’est par le verbe et la persévérance dans la recherche de la vérité, non la violence et la haine manipulatrice que l’on nettoie les crottes sur le coeur. Ils sont bien emmerdé, et nous pouvons le constater.
Piètre consolation. Huit ans que cela dure... Sans que leur dossier VO ne s’étoffe. Ils se verront par là contraint un jour ou l’autre à l’ouverture d’une nouvelle enquête... Pas forcément moins orientée d’ailleur.... Un tribunal international, qui sait, un jour... Vous avez dit devoir d’ingérence monsieur Kouchner ?... L’idée fait son chemin dans la tête des masses et de certain chefs d’états, soyons en sûr. Le monde est devenu trop « intelligent » pour se contenter de si peu de concidération.