Je crois que les révolutions dites communistes ont fait trembler les instances dirigeantes et qu’une politique du « ne les collons pas trop dans la misère » est aujourd’hui à l’oeuvre en occident. Tant que nous aurons quelque chose à perdre, nous serons dociles et nous aurons toujours quelque chose à perdre.
Ce qui est valable pour notre société dans sa globalité est également valable pour les journalistes. Je ne crois pas au sursaut corporatif. La plupart des individus est bien trop enlisée dans sa lutte permanente pour satisfaire son idéal de réussite et cette lutte limite sufisamment l’initiative et le regroupement pour enchainer les masses. Individuellement, dans notre travail, celui qui peut nous faire le plus de mal, ce n’est pas notre patron, c’est nous même.