Le réchauffement, c’est un peu comme la théorie du big bang ou la nature du Christ. Aussi loin que l’on ira dans les démonstrations et la rhétorique, on pourra toujours dire une chose et son contraire. L’erreur est de croire qu’une seule vérité existe. A un moment, il faut faire une choix .
Alors, oui, il faut cesser de polluer comme on le fait aujourd’hui. Vivre à crédit sur la planète en brûlant en 100 ans ce que la nature a mit des millions d’années à constituer, c’est évidemment une folie auto-destructrice. Ça s’appelle du bon sens.
Ramenez cela à vous-même : brûlez les meubles de votre maison que vous avez héritez de vos parents, de vos grands-parents et plus encore. Vous aurez chauffé votre maison à moindre coût pendant quelques heures ou jours. Que ferez vous après pour vous chauffer ? Et que ferez vous sans meuble ? Pourquoi la nature se comporterait-elle autrement ? Pourquoi des gens utilisent la raison pour démontrer que tout va bien, et d’un autre côté pensent que par magie notre comportement n’a aucun impact ?
Si vous aviez accordé leur vraie valeur à vos meubles, vous n’auriez pas agi ainsi. C’est là l’erreur fondamentale qui doit être corrigée au plus vite. Quand je parle de comportement criminel, c’est de faire croire aux gens que le sol sur lequel ils marchent est solide alors que c’est une couche de glace qui est en train de fondre... et il n’existe pas assez de sol solide (c’est à dire de production alternative d’énergie) pour satisfaire à notre consommation actuelle.
Pour ma part, je ne veux pas payer un pétrole 1000€ le litre dans 30 ans parce que j’aurais refusé de soutenir les tentatives politiques de changer notre consommation énergétique, ni voir mon fils devoir prendre les armes pour protéger mon pays contre des hordes de réfugiés climatiques. C’est maintenant qu’il faut agir, car c’est bien vers cela qu’on se dirige aujourd’hui. N’en déplaise à ceux qui croient que cette histoire de réchauffement, c’est seulement une taxe carbone sur les particuliers et quelques pressions supplémentaires sur les particuliers. Et s’il y a tant d’efforts pour réduire les décisions politiques par les thinks tanks comme celui de l’auteur, c’est bien parce que les effets seront bien néfastes pour ceux qui profitent aujourd’hui du système plutôt que les autres (et détrompez-vous, vous n’en faites pas partie, à moins que vous fassiez partie des 0,1% plus riches ?).