Vous avez bien fait de l’écrire dès le départ, toutes ces prédictions sont des bobards pour gogos.
Que des êtres humains ayant été à l’école, puissent croire que la fin d’un calendrier, parce qu’il est ancien et qu’il a été écrit par des prêtres mayas soit l’annonce d’une fin du monde, peut paraître incroyable. N’oublions pas toutefois que pendant des siècles et encore aujourd’hui, beaucoup de gens croient aux promesses des prêtres sur la vie après la mort ou sur le paradis et l’enfer.
On peut en rire mais n’oublions pas que 53% des Français ont cru aux promesses électorales d’un avocat d’affaire spécialité dans la fuite fiscale en Suisse.
Ce qui est intéressant dans cette obsession de fin du monde, obsession que l’on retrouve dans bien des mythes et religions, est qu’elle semble répondre à un besoin inconscient de l’esprit humain. Besoin qui pourrait être une consolation à la connaissance de notre inéluctable fin de vie et au refus, égocentrique, de mourir seul alors que la vie continue sans nous. Une sorte de désir morbide d’en finir avec cette angoisse insuportable en emportant tout le monde dans la tombe.
Cette obsession satisfait également le sens de la symétrie naissance/mort ; Création du monde/disparition du monde ; Péché originel/jugement dernier.
Quoiqu’il en soit et quoiqu’il arrive, dans 120 ans au jus, nous serons tous morts.