2012 L’apocalipse, pas pour tout le monde. L’auto censure en guise de création,
Monsieur catastrophe
INTERVIEW DE ROLAND EMMERICH
Propos recueillis par Caroline Vié pour Evene.fr - Novembre 2009
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Comment avez-vous choisi les monuments que vous détruisez dans ’2012’ ?
Quand je fais un film, j’ai toujours quelques images fortes dans la
tête. Pour ’2012’, je voyais une inondation monstrueuse engloutissant
l’Himalaya, le toit du Monde, ce qui me semblait bien symboliser
l’Apocalypse. Je voyais aussi un avion de tourisme survoler un fossé
apparaissant au coeur de Los Angeles. Plus tard, on en a parlé avec mon
coscénariste Harald Kloser puis avec le reste de l’équipe.
Il fallait qu’on puisse comprendre, en un plan, qu’un pays entier, voire un continent, venait de disparaître.
Il était aussi important de dévaster des lieux de culte pour montrer
que la prière ne sauvera pas l’humanité. On a eu grand plaisir à
détruire le Vatican en un petit clin d’oeil à ’
Anges et démons’. Nous avons d’ailleurs fait appel à la même compagnie d’effets spéciaux que
Ron Howard
parce qu’ils avaient déjà construit les bâtiments. La seule chose que
nous n’avons pas osé faire, c’est de détruire La Mecque, de peur de
nous prendre une fatwa sur la tête.
Pourquoi brocardez-vous la religion dans vos films ?
Je
suis toujours partant pour détruire un maximum de symboles religieux
parce que cela correspond à ce que je pense des religions organisées.
J’estime qu’elles ne sont pas bonnes pour le monde et qu’il est temps
de dépasser ces croyances rétrogrades qui causent tant de morts
inutiles. J’ai du mal à comprendre le processus intellectuel du
fanatisme religieux. C’est l’une des choses qui me fait le plus peur au
monde car ce phénomène semble empirer d’année en année de façon
incontrôlable.
Pour les chômeurs un commerce lucratif MARCHANDS DE COUILLES !!!!