Le livre a l’air intéressant mais ce genre d’analyses globales est un peu trop manichéenne. On cherche de grandes explications à des décisions quotidiennes prises pour résoudre les contraintes immédiates. Par exemple la vente des autoroutes n’a rien à voir avec un balancement idéologique du public vers le privé mais tout simplement pour remplir les caisses sans lever l’impôt.
Les trentes glorieuses s’arrêtent quand les marchés nationaux commencent à saturer. Rien de tel que les bombes américaines pour relancer le bâtiment et quand le bâtiment va, tout va c’est bien connu. Aprés une guerre, c’est toujours l’euphorie. C’est à ce moment qu’il fallait réorienter l’economie vers un modèle qui ne soit pas basé sur le toujours plus. Le contraire a été fait et engendré la nécessité de trouver des marchés extérieurs. Le mondialisme est une catastrophe dont on aura du mal à se remettre. C’est du perdant-perdant sauf pour quelques grands marchands internationaux et les députés à leurs bottes.