L’auteur : "Je tiens à rappeler qu’en matière d’intégration, nous sommes en
présence d’un contrat entre deux parties : le nouvel entrant et la
communauté française. La classe politique pourra bien raconter ce
qu’elle veut, si le nouvel entrant n’apparaît pas porteur des valeurs
de la République, il ne sera pas adopté, pas reconnu par les Français
comme membre de la communauté française. Et n’oublions jamais que ce
n’est pas avec la classe politique que les nouveaux entrants sont
appelés à vivre, mais avec le peuple français.«
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Il n’y a aucun contrat : il y a des lois et des règlements qui s’imposent à tous. A la rigueur, on pourrait parler (du bout des lèvres) d’un contrat d’adhésion.
Mais admettons : s’il y a contrat, il s’impose aux deux parties. La plupart des zélotes, pressés de montrer patte blanche et d’en rajouter en tombant sur leurs coreligionnaires ou les gens de même origine qu’eux, redoublent d’enthousiasme à vouloir sur-interpréter la notion d’intégration en condamnant ces »nouveaux entrants« systématiquement, les mettant toujours dans la position de devoir prouver leur bonne volonté en permanence.
Même parfaitement en harmonie avec la société, ils sont sommés de démontrer qu’ils sont intégrés. Cette intégration est invariablement traduite en »soumission« aux désirs du »recevant« .
On a l’impression que la France par exemple est une société parfaite : sans crime, sans violence, sans hostilité d’aucune sorte. On demande donc à »l’intégrant« d’être parfait. S’il tue sa femme, c’est un crime ethnique. Si un français de »souche« fait la même chose, c’est un crime passionnel. C’est systématique.
Les mêmes zélés au service de ceux qu’ils voient comme leurs maîtres se croient obligés de dénoncer en criant le plus fort possible, tous les actes commis par leur »communauté« d’origine en jouant sur une supposée impartialité ou objectivité, certainement réelles »puisqu’ils sont issus de cette communauté« .
On a toutes les apparences de l’objectivité mais en réalité ce n’est qu’un moyen de plaire et de recevoir une caresse de celui à qui ont fait les yeux doux.
Quand on met sur le dos des garçons arabes tous les malheurs des femmes, on se demande si on n’est pas dans un monde parallèle.
Le »nouvel entrant« n’est jamais porteur des valeurs françaises puisqu’il n’est pas encore...français. C’est à la France de lui inculquer ces valeurs. Et c’est à la France de respecter AUSSI ces valeurs.
On ne peut reprocher à Rama Yade de ne pas être intégrée ? mais alors, pourquoi les gens comme vous, ceux qui font dans le lyrisme à propos des »valeurs« et autres foutaises, lui demandent-ils de se présenter dans les circonscriptions »colorées« parce que ça fait plus couleur locale ?
En réalité, ce sont ces français de »souche« qui ne VEULENT PAS faciliter ni même entrevoir la possibilité de l’intégration.
Et il n’y a pas que des »nouveaux entrants« : il y a aussi les français »français« de diverses manières : nés en France, basanés d’outre-mer, etc.
Parce que, Ô misère, »l’intégré« deviendrait l’égal du français de »souche« . Et c’est insoutenable.
PS : il ne faut pas abuser du mot »ostentatoire" pour nous fourguer n’importe quoi. A partir de quand commence l’ostentation ?
A partir du moment où on n’aime pas le vis a vis...