Comment un pays laïque peut-il distinguer le clocher d’une église d’un minaret, sinon en prenant parti pour une religion conte une autre ; ce qui est contraire au principe même de la laïcité en France et à l’article premier du préambule de sa constitution.
En démocratie les droits de toutes les religions doivent être préservés et garantis dans le cadre des lois de la républiques qui s’imposent également à tous ; si on impose une limitation urbanistique à une religion elle vaut pour toutes ou pour aucune. Les droits sont égaux ou ne sont pas des droits, mais des règles discriminatoires et dominatrices.
Le vrai problème n’est pas dans la hauteur des minarets mais des savoir qui finance les mosquées et pour en faire quoi. Et cela n’a rien à voir avec un problème urbanistique. Ce qu’il faut combattre c’est l’extrémisme et non la religion musulmane et je ne pense pas qu’il soit en Suisse, ni plus, ni moins menaçant qu’ailleurs.
Cette votation Suisse est une monstruosité légale ; la question posée qui est en rien générale comme l’exigeait Rousseau dans son « contrat social » d’une loi, mais l’expression d’une volonté dominatrice particulière.
Une telle démocratie se transforme alors en dictature majoritaire.
Ce qui est en France et en Allemagne impossible dans le cadre constitutionnel existant et c’est heureux. Certains suisses ont des leçons de philosophie politique à prendre de leurs propres penseurs.