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boccot 12 décembre 2009 23:09

J’entends que poser  l’identité française c’est pour affirmer à la face du monde que "...la France est avant tout une République, une et indivisible. C’est une dimension importante de son identité ; s’y rajoute la devise qui définit les conditions du vivre ensemble : « Liberté Egalité Fraternité ». Liberté de tous de vivre, penser et entreprendre dans le respect des lois, égalité de tous devant la loi, égalité de chances pour chacun d’affirmer ses talents et enfin fraternité entre les mêmes enfants, naturels ou légitimes, de la même patrie. Aucune définition nouvelle ne vient à bout de celle-là. Ce qu’on peut faire de mieux c’est traduire ces principes dans la réalité sociopolitique. Pour le reste, qu’il faille faire connaître, aux jeunes français, la Révolution, la Constitution, la Devise ainsi que le sens du texte de la Marseillaise, qu’il faille même faire des valeurs de la République l’objet d’un enseignement, c’est légitime.
Au demeurant, c’est la mission dévolue à notre école depuis Condorcet...."
Si j’ai compris, c’est l’exaltation de la  République, ses valeurs, sa valeur universelle comme essentielle et consubstantielle à la vérité des hommes : liberté, fraternité, égalité..etc.

Si c’était vraiment cela, le débat est clos, la France a déjà dit et fait ce programme.
Par ailleurs, il s’agit bien, non d’un débat sur une option générale de ce qui advient d’humain quand on est français et/ou qu’on le proclame sur tous les toits, mais de débat sur .....NATIONALE. Donc, il s’agit d’ouvrir une nouvelle page du « roman national français ».


Quelle sera la dimension de cette nouvelle littérature de la nation française ? On verra bien quand l’oeuvre sera  achevée mais les circonstances du débat sont exceptionnelle et c’est seulement ne cela qu’il m’est visible  car en effet l’accoucheur de débat  Besson, sans baisser la gade, cache que les élections régionales le pressent d’aller à la chasse du suffrage, forcément et se justifie : le débat prolonge les propos électoraux de la campagne de 2006. Sarkozy a dit qu’il veut un débat, alors il y a un débat....quel qu’il soit....dans le tohu-bohu général, les excès de langage et de considération, des propos du genre de ce qu’on entend dans les vociférations...."10 millions payés à rien foutre".
Je ne souhaite pas faire ici une analyse savante mais je envoie à des faits, des propos qui donne à ce débat toute sa dimension idéologique sous toutes ses forces :

- un débat pace que Sarkozy a dit qu’il en fallait

- un débat pour les français (quoi pour les français.....Yo no sé !!!!

Sur ces entrefaites, comme le mensonge, l’hypocrisie et la méchanceté précèdent toujours la vérité, Besson a fini, semble-t-il par se laisse déborder par la vérité de son mensonge. Pour  lui, in fine, le débat devra permettre de hiérarchiser l’appartenance à la nation française.
Moi je suis français d’origine nègre mais je pensais avoir compris que la France de 1789 n’est vraiment la France que dans sa construction de l’état universel. C’est celui là qui m’a plus. maintenant si Besson nous ressource  avec l’avant 1944, de considérations vichysoises et maurassiennes, ceux qui l’auront aperçu sont priés de lui révéler qu’il est un homme du passé au service de projet inacceptable : le racisme.


Quand besson la hauteur de vue manque au débat, je vais elire Renan Ernest : "......L’homme n’est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation. Tant que cette conscience morale prouve sa force par les sacrifices qu’exige l’abdication de l’individu au profit d’une communauté, elle est légitime, elle a le droit d’exister. Si des doutes s’élèvent sur ses frontières, consultez les populations disputées. Elles ont bien le droit d’avoir un avis dans la question. Voilà qui fera sourire les transcendants de la politique, ces infaillibles qui passent leur vie à se tromper et qui, du haut de leurs principes supérieurs, prennent en pitié notre terre à terre. « Consulter les populations, fi donc ! quelle naïveté ! Voilà bien ces chddétives idées françaises qui prétendent remplacer la diplomatie et la guerre par des moyens d’une simplicité enfantine ». - Attendons, Messieurs ; laissons passer le règne des transcendants ; sachons subir le dédain des forts. Peut-être, après bien des tâtonnements infructueux, reviendra-t-on à nos modestes solutions empiriques. Le moyen d’avoir raison dans l’avenir est, à certaines heures, de savoir se résigner à être démodé......"
Ce « truc » de Besson dans les buteaux des préfectures, laisse voir qu’il obéit au maître en quoi l’oeuvre est vile, tout au plus désobéit à la raison, et alors la sottise l’a envahi. Comment s’en sortira-t-il ?.
Emmanuel Bocco (un nègre bien français fier de l’être, SANS DEBAT !


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