En Chine il y a la trilogie condamnation à mort - exécution - prélèvement d’organes (et donc vente d’organes). Vue l’aversion naturelle des pays asiatiques pour les prélèvements d’organes, un système de don ne peut être mis en place. Il est tenté à titre expérimental dans une dizaine d’hôpitaux, mais ne marche pas vraiment ... Depuis la loi en 2007-2008 en Chine, le « tourisme de transplantation » est limité, des patients chinois ayant besoin d’une greffe ont accès à la transplantation. Mais les chirurgiens transplanteurs français dont je relaye ici le message disent leur malaise devant cette source d’organes : des condamnés à mort non consentants. La réalité demeure pourtant la suivante : n’importe qui peut aller se faire greffer en Chine aujourd’hui. Et si demain votre enfant a besoin d’un coeur ? ...