Ce dont vous parlez (humain négentropique) est en rapport avec un courant philosophique qu’on appelait Vitalisme. C’est à dire considérer que le vivant, par sa faculté à s’organiser, échappe d’une certaine manière à l’entropie.
Kant y avait opposé le Mécanisme, et plus généralement ce courant n’a plus la cote, car on y voit une forme d’anthropomorphisme.
Ce qui reste vrai, c’est que l’entropie d’un ensemble peut diminuer si on a un apport extérieur (mais l’entropie globale augmente).
Après cela dépend de ce qu’on considère comme objet. Je parle de la société, et l’individu y est un élément « particulaire ».
Vous parlez de l’individu, qui est en soi très...complexe, et se nourrit régulièrement (dans tous les sens du terme), donc n’est pas isolé. Son entropie peut donc décroitre.
Mais le libre arbitre n’est-il pas la faculté à changer d’opinion de manière indépendante ?
Et donc il favoriserait « le nombre d’états possibles ».