Rafraichissant cet article. J’ai 78 ans et je me retrouve dans ces aspirations, cette utopie. Evidemment quand on a vécu avec ces valeurs de peur, de compétition, renforcées par la religion qui joue sur la peur du châtiment éternel et l’affirmation d’une vérité absolue qui rejette les « mécréants », c’est difficile d’imaginer un autre mode de fonctionnement.
Bien sûr, l’auteur, vous n’avez pas la proposition « clé en main » de mettre çà en place, mais vous faites votre boulot : vous semez.
Forcément vous dérangez. Et puis on n’a pas été formé non plus pour échanger des points de vue pour avancer ensemble. Mais on est d’accord avec toi et t’es un bon, ou on n’est pas d’accord et t’es un mauvais.
Bien sûr on peut discuter sur la notion d’envie et y voir soit le désir de mettre ses forces, son enthousiasme au service d’un projet, soit le refus de sortir de son état végétatif.
Bien sûr on peut discuter sur la notion de compétition qui peut être l’aspiration de se dépasser soi-même, de faire encore mieux en se respectant, ou d’écraser l’autre quels qu’en soient les moyens.
Je suis tombé sur des commentaires sportifs à la télé ces jours-ci, partculièrement sur les jeux olympiques ; la seule chose qui compte c’est le score final. Peu importe le reste. Tu es troisième tu es un héros glorifié pour la planète. Tu es quatrième à un poil près, tu n’existes pas. L’épreuve sportive elle même, les athlètes eux-mêmes n’intéressent pas, ce qui compte c’est le podium. A condition que tu soit de la même natonalité que moi, bien sûr.