Bien sûr, ce
n’est pas nouveau...
Bien
sûr, ça ne peut aller que de pire en pire
On en arrive, effectivement, à regretter qu’il n’y ait pas un organisme ;
non seulement de « régulation » comme le CSA, mais, surtout, capable de
sanctionner les fautes et manquements graves à la loi, à la
déontologie, et au devoir d’information.
TF1, et les chaînes publiques dans la foulée, puisque leur directeur est
désormais nommé par le chef de l’état en personne, sont devenues des
auxiliaires du pouvoir, de la police, de l’ordre policier, de la
désinformation, de la propagande gouvernementale, de l’autocratie de
moins en moins rampante, de plus en plus galopante...
Et dire que l’intox US et anti-chaviste pousse des cris d’orfraie, quand
celui-ci ne renouvelle pas le contrat de chaînes totalement
désinformatrices, criant à la dictature, quand aucun média US n’a rompu
ni dénoncé la propagande de désinformation qui a précédé et accompagné
la guerre en Irak !
Le problème, notamment pour l’histoire des « non-floutages » des visages,
par TF1 est, là, d’ordre JURIDIQUE ; le procès aurait dû, dans
une démocratie digne de ce nom, être annulé pour vice de forme, et TF1
condamnée à verser des dommages et intérêts aux victimes, pour atteintes
graves à la vie privée et au droit à l’image.
A quand, enfin, dans le droit français, comme aux Etats-Unis (on peut,
au moins, leur reconnaître cet avantage démocratique sur nous), le droit
de déposer des PLAINTES EN NOM COLLECTIF ; notamment par les
associations de défense des consommateurs, des citoyens ?
On verrait les petits vassaux délateurs des médias, les pollueurs, les
empoisonneurs, les arnaqueurs de tous calibres, enfin attaqués sur la
seule chose qui peut les contraindre au respect de la loi ; le
dieu-fric !
En attendant, merci à Olivier Bonnet de son article, merci à tous ceux
qui se mobilisent pour dénoncer ces abus, ces enfreintes à la loi, et,
plus que jamais, ce mot d’ordre de mai 68 ; ouvrez les yeux, et fermez
la télé.