J ’arrive du salon du livre à Paris où j’ai interviewé quelques personnalités sur la question.
L’écrivain congolais Alain Mabanckou prix Renaudot pour mémoire d’un porc et pic a déclaré être contre ce sport qui n ’a pas d’ équivalent, à sa connaissance, dans sa tradition ?
En effet, beaucoup d’animaux sont tués pour se nourrir, pour des rituels ou par ignorance mais pas par plaisir d’un tel spectacle.
On peut s’intérroger sur la contuinité d’une telle pratique en public, en France, qui fait couler beaucoup d’encre et de sang... A t’ on vraiment besoin d’un tel sacrifice en paillette d’opérette qui semble coûter si cher aux contribuables ?
Merci pour cette info, Monsieur Richier, il faudrait la passer au 20 heures !
Cet écrivain enseigne la littérature francophone aux USA, grâce à lui et son livre, j’ai appris que chaque humain a un double animal sur terre (un peu comme les animaux totem des amérindiens), et il lui doit le respect. Souhaitons que nous européens, retrouvions notre animal intérieur ; n’a t’on pas d’ailleurs pas gardé l’héritage d’un embrion de queue au bout de notre coccyx ?
Nous pensons tuer la bête et oublions notre quête...
La recherche du bonheur n’est pas dans la jouissance de la mort d’un être, qu’il soit nu, poilu ou cornu. Puisse la France découvrir avec le taureau son animal totem et elle pourra alors chanter son cocorico dans l’arène médiatique internationale. Une victoire sur une pulsion les plus mystérieuses depuis la création sur terre.