Les travailleurs, qu’ils soient britanniques, français, chinois, indiens, américains ou autres n’ont rien à gagner avec le libéralisme-libertarien
si nous voulons avoir une idée de la propagande de Lucilio :
souvenons-nous de la politique destructrice, pour les travailleurs britanniques, de Margaret Thatcher, quand elle a été au pouvoir.
- un État dont la place dans l’économie s’est réduite, et un chômage qui, malgré la baisse enregistrée à partir de 1983, reste élevé.
- la proportion de familles vivant en dessous du seuil de pauvreté (50 % du salaire moyen) est passée de 8 % en 1979 à 22 % en 1990 selon l’hebdomadaire The Economist en 1994
- les inégalités de revenus se sont creusées : entre 1980 et 1990, la part des 10 % les plus pauvres de la population a un revenu moyen en baisse de 10 %, tandis que les moyennes des revenus de tous les autres déciles augmentent, d’autant plus fortement que les revenus sont élevés, ainsi celle du deuxième décile a augmenté de 4 % et celle du dernier décile a augmenté de près de 60 %
Margaret Thatcher, influencée par les idées des économistes néo-libéraux, tels Friedrich von Hayek et Milton Friedman, prônait le libre jeu du marché ; l’idée d’une fiscalité redistributrice lui paraissait un non sens, des taux d’imposition élevés ayant pour effet principal de décourager l’initiative et de brider la croissance en outre ; elle considérait l’existence même des inégalités sociales comme stimulant la mobilité sociale ; quant aux syndicats, elle trouvait leurs pouvoirs excessifs et contraires à la démocratie.
et la cerise sur le gâteux
mars 1999
Thatcher a visité son vieux pote le général Pinochet à la maison où il se trouve en résidence surveillée près de Londres
Thatcher a remercié son vieil ami d’être son allié pendant la guerre des Malouines en 1982 - et pour "apporter la démocratie au Chili » (sic)
"Je sais combien nous vous devons pour votre aide, dit-elle.
http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/304516.stm