@ morice, je cite :
« Un seul fait vraiment troublant est à noter : dans le livre de Janusz Piekalliewicz, à propos de l’arrêt à Gibraltar, au retour d’Afrique du Nord, un chapitre revient sur une bien étrange situation : celle de l’embarras du gouverneur, Mason McFarlane, »un ami de longue date des polonais« , qui le jour-même où Sikorski avait appelé pour lui réserver l’ambassade, avait reçu un appel téléphonique pressant de Maïski, l’ambassadeur soviétique à Londres, lui disant qu’il atterrirait le même jour, en provenance du Caire, se dirigeant vers Moscou ! Affolement général ! Car ce que voulait éviter le gouverneur, c’est que les deux personnes se croisent, l’affaire des fosses de Katyn étant toute récente ! Le chef de la mission polonaise à Gibraltar, le comte Lubienski, affirme dans le livre que Maïski arriva le matin, en ayant volé de nuit (pour éviter la chasse allemande) et Sikorski le soir : ce dernier restant dans ses appartements tant que l’émissaire russe n’était pas reparti, ce qu’il fit le lendemain, bien avant Sikorski donc. Mais le soir où l’avion de Sikorski est à Gibraltar, des russes étaient donc bien sur place, c’est indéniable ! »
morice, pourriez-vous nous dire explicitement ce que selon vous, le gouverneur Mason McFarlane craignait ?