Débile le metier du journaliste consiste à nous informer journellement. Informer veut dire donner une forme ou tenter de la faire, ce qui ne semble pas si evident mais ça fonctionne et c’est un miracle, vu le chaos titanesque qui nous environne. On ne voit pas trés bien pourquoi ces « pervers » prendrait un tel malin plaisir à nous mentir. A moins d’avoir une conception augustienne ou pascalienne de la vérité et du péché.... Donc, journalistes, journailliers, tacherons du papier imprimé, donner nous notre pain quotidien qui nous structure vaguement en tant que collectif car aprés tout à chaque jour suffit sa peine et c’est déja pas mal comme ça... ainsi soit t’il amen...
Quand à la vérité, la vérité vrai, celle que nous savons en « privé » comme on dit, celle de l’information du collectif qui doit bien quand méme avoir une forme un peu potable. Contestable certes mais certaine et relativement bien charpenté pour sollicier de notre part une adhérence et un consensus formel... et bien pour en revenir a notre bergerie, la vérité vrai, elle sort toute nu en bélant d’un puit profond et n’a bessoin d’aucun laboureur attitré pour etre revélé... et c’est ce qui manque le moins d’ailleurs, tout ces bélements ; il y’en a partout, vous marchez dessus souvent quand il sont en forme de crottes rondelettes, ici.. et....dans d’autre mot, l’addition de vérités vrais ne fait pas une vérité, fausse, peut etre, on s’excuse du peu ici..tant qu’a faire car elle necessite un travail. Ce travail a pour non information et ceci n’est pas de la nature qui béle et qui fait caca mais de la matiére informée c’est a dire de la culture journaliére, de la besogne, de la politique éditoriale ou tout court....Restons donc encore un peu humain avant de sombrer au fond du trou... de grace !