En effet, le Venezuela risque de ressembler politiquement à Cuba.
Et voici une petite différence entre une démocratie Libérale et une ’’démocratie
bolivarienne’’ :
http://www.latinreporters.com/amlatpol22042010a.html
Le
général Celso Canelones Guevara salue Hugo Chavez au cri de "La patrie
socialiste ou la mort« et annonce le défilé de »12.000 combattants
socialistes anti-impérialistes". (VOIR VIDEO)
Venezuela,
Caracas, 19 avril. Sur le paseo de los Proceres (boulevard des Grands
hommes), émergeant fusil au poing d’un blindé léger, le général Celso
Canelones Guevara salue le président Hugo Chavez, debout en grand
uniforme dans la tribune officielle, au cri de "La patrie socialiste ou
la mort« . »Nous vaincrons" réplique aussitôt le chef de l’Etat, qui a
imposé dans les casernes ces devises d’inspiration cubano-castriste.
Le
général Canelones sollicite ensuite l’autorisation, évidemment
accordée, de faire défiler, pour commémorer le bicentenaire de
l’indépendance (de ses prémices disent plutôt les historiens), "12.000
combattants socialistes, anti-impérialistes et révolutionnaires,
accompagnés du glorieux peuple vénézuélien dans ses différentes
expressions culturelles et sportives".
Achetés essentiellement à
la Russie, chars, hélicoptères et avions de combat rugissent. "Le peuple
et son armée garantissent l’indépendance menacée du Venezuela"
justifiera Chavez. Absente à la tribune officielle faute d’invitation,
l’opposition vénézuélienne dénonce la militarisation du régime et du
pays.
Au soir du 19 avril, dans la capitale vénézuélienne, le IXe
sommet des huit pays de l’ALBA (Alliance bolivarienne pour les
Amériques, créée en 2004 par Hugo Chavez et Fidel Castro) en appelle,
dans son Manifeste du bicentenaire de Caracas, à "la victoire du
socialisme, unique garantie d’une indépendance authentique et d’une
souveraineté avec justice pour le peuple".
L’article 2 de la
Constitution de la République bolivarienne du Venezuela garantit
pourtant toujours « le pluralisme politique », mais avec une sincérité de
plus en plus digne de celle de l’article 1 de la Constitution de la
République de Cuba, qui assure de "la jouissance de la liberté
politique"... Fin de l’article
On pourrait faire pareil en France, l’armée
pourrait jurer fidélité à l’UMP : « L’UMP ou la mort » et de défendre le
Capitalisme avec un général qui annonce un défilé du 14 juillet avec 12
000 soldats de droite anti-socialiste devant un Nicolas Sarkozy en
uniforme de général qui proclame « Nous vaincrons » et qui publierait
ensuite un manifeste comme quoi seul le capitalisme (représenté par
l’UMP) garantie l’indépendance et la justice en France.