Bonjour,
Il s’agit bien d’un accrochage au sein d’un microcosme auquel appartiennent tant l’auteure que les éditeurs sus-nommés, issus pour la plupart de la même école, appartenant à la même classe d’âge. Les éditeurs sont certainement confrontés à des exigences plus consensuelles, alors que l’auteure est coutumière de phrases-chocs et de provocations verbales - l’aurait-on confondue avec l’une de ces « wiccas » qu’elle interroge au travers du volume ?
Personnellement, je ne prends pas parti - Mmes Larue et Gély sont toutes deux de remarquables chercheuses, la première ayant le mérite d’avoir aidé à replacer les modes d’expression populaires (la fantasy notamment) au centre de l’analyse littéraire et civilisationnelle.
Mais se pose de toute façon la question de l’accès à la publication : il est très difficile à un enseignant-chercheur de se faire publier, et, tout comme à l’Université, les milieux de l’édition pratiquent l’omerta et la rétention d’information.