De cette « affaire Ferrari », je ne retiens qu’une seule chose : elle n’a pas bafouillé ni ne s’est emmêlé les pinceaux comme d’habitude.
Un effet secondaire du voile ? ;p
Ceci-dit, le coup du voile pour les journalistes françaises, ça fait des années qu’on le voit, et pas seulement en Iran, loin de là. Après tout, ne dit-on pas « à Rome fait comme les Romains » ? Si les lois du lieu obligent à revêtir un voile pour discuter avec un homme étranger, la journaliste doit s’y soumettre, sinon elle s’empêche elle-même d’accéder à l’information qu’elle doit transmettre, ce qui est un manquement déontologique certain.
Quant à l’entrevue elle-même, elle était assez plate... On sait depuis 2005 que Mahmoud Ahmadinedjad se révèle, bien plus que Poutine ou Sarkozy (pourtant deux experts en la matière), un excellent éludeur de questions fâcheuses. Si en plus on ne lui pose pas de question importante...
Et puis, concernant la diffusion, j’ai une théorie : pour une fois qu’elle a fait elle-même un travail de journaliste, Mme Ferrari a voulu justifier clairement son salaire auprès de ses employeurs !