Bonjour,
Je vois mal comment l’Euro ne pourrait pas être ébranlé si les pays qui ont élaboré les règles (draconiennes) de stabilité ont clairement fait exploser celles-ci par un déficit et une dette incontrôlés.
Là où je suis consterné c’est que la crise mondiale ne date pas d’aujourd’hui. Lorsqu’elle a frappé les Etats-Unis avec la crise des subprimes, il n’y a eu qu’amorphie de la part des dirigeants Européens. Le pire étant avec la crise Grecque où là seulement il y a eu un commencement de vrais ébauches de plan de sauvetage (les gentilles sauteries du style G20 à part réunir des happy few pour des agapes et lancer de tonitruantes sentences volatiles n’ont jamais abouti à du concret). Auparavant j’ai juste entendu qu’il fallait surtout se défier de tomber dans le protectionnisme, sous-entendu ne changeons surtout rien et voyons ce qui va se passer ! Exit le volontarisme politique en matière économique, les responsables laissant par défaut opérer la vieille recette du libéralisme effréné qui dissocié le social de l’économique tout interdisant toute régulation salvatrice.
La rigueur s’avance, elle ne dira jamais son nom mais elle en portera indubitablement les stigmates : réforme des retraites, coupes claires dans les aides et les incitations d’investissement (écologiques par exemple), sabrage des budgets de la défense / justice (liste non exhaustive) comme variable d’ajustement budgétaire, hausse de taxes indirectes etc.
Ce qui m’ennuie c’est que dès le départ les efforts face à la crise seront inégalement répartis. Déjà faudrait-il que les élus et gouvernants vivent dans le même monde que leur administrés, mais ça dans une république désormais aussi dévoyée je n’ai plus aucun espoir...
Cordialement